Graines de Spiritualité

-Frédéric Lenoir Dieu et le corps-
        

         
     

Ce site est comme l'écho, que provoque  l'écoute et la méditation, il se lit en savourant l'expérience de Soi dont il témoigne.

Le coeur
L'esprit d'alliance
C'est quoi l'amour
La théorie de « l’illimité »
Massages

la source de nos malheurs est le jugement, le bonheur dépend de notre
capacité a accepté la vie, ce qui est , est, avec ou sans notre accord.


 

     

  Le mental


Amour, Sexe et Spiritualité


Un tiers de siècle après la grande “révolution sexuelle” des années 68, beaucoup de nos contemporains continuent de se sentir frustrés, insatisfaits, persuadés de passer à côté de l’essentiel. Si bien qu’un nombre croissant d’entre eux s’ouvrent à une approche spirituelle de la sexualité, cela est juste si la sexualité est intégrée dans sa plénitude et que le socle soit la relation pas l'individualité.
L'union serait là où l'homme et la femme ne séparent plus le sexe de l’amour et, ne limitant plus la jouissance à sa seule dimension pulsionnelle, ils voient au contraire en elle le plus bel outil spirituel.
Inversement, si l’Amour est pour la plupart des spiritualités la question centrale de l’existence humaine, comment ne pas admettre que la mise en acte de ce mot très énigmatique trouve son plus bel atelier dans la relation sexuelle.
Pourquoi tant de souffrance dans nos rapports intimes ? combien de non dit, fard de l'amour ? surtout ne pas se montrer, rester propre poli lisse, juste assez voyou pour bander, se garder de dire ses phantasmes, cacher; la bête, s'asseoir sur la boite de nos interdits pulsionnels baiser dans notre tête et jouir du devoir accompli de la platitude partagée. Où est la fougue de l' adolescence, le vertige de l' amour, qui ose ? le risque, le tendu et le relâché, se dévoiler l âme nue près a mourrir, la supplication et la jubilation, la concentration et l’abandon... et comme si cette fusion elle-même, passait d’abord par la douleur, le feu du coeur, saigner pour renoncer à vouloir, l'amour d’un partenaire caché derrière l’horizon, papa maman à l’infini ; une danse venant s’ancrer dans l’art de mêler le Yin et le Yang, le mâle et la femelle, avec, au centre du temple, le pénis et la vulve,jaillir, accueillir, le seul endroit où l' humain crée la vie lorsqu’ils s’unissent, pourquoi l'Être ne s’éveille-t-il pas ?

Le coeur

accueil



L’une des plus grandes évolutions intérieures opérées par l évolution humaine serait de réaliser; notre potentiel d' amour promis par toutes les traditions. Peut être ne sommes nous pas si loin que nous le pensons, au temps des romains les parents avaient droit de vie ou de mort sur leurs enfants. De nos jours l' expression autorisée; est "l enfant roi".
Il y a 2000 ans le Christ disait "je suis celui qui est". À travers le temps la révélation que l’accomplissement de l' humain ne peut se faire tant que les limitations relatives à la sexualité n’ont pas cédées. La montée de l énergie et le rayonnement du coeur ne peuvent avoir lieu que dans un corps/esprit où toute dualité est disséminée dans l’espace par l’ouverture du coeur. Et le coeur, c’est aimer quand l' autre part c'est accepter son non avec l ouverture du laisser être surtout si cela nous fait mal. L’onde partie du coeur qui ouvre toutes les portes et permet de retrouver l’état extatique qui a toujours été en nous.

l' esprit d' alliance
accueil

Tout commence par la pornéia, l’amour du bébé qui “dévore” le sein de sa mère. Puis l’amour nourriture s’allège en amour érotique, qui donne des ailes à la gourmandise infantile, lui évitant de s’alourdir en voracité. Mais éros, malgré ses ailes, vit encore dans le manque et prête donc un flanc à la complaisance. Alors vient l’amour philanthropique, philia, qui est plein, apaisé, et relie les vrais amis dans un partage égal. Mais la voie amoureuse ne s’arrête pas là : philia elle-même quitte le plan de la simple amitié pour s’élèver plus haut encore, là où règne l’amour inconditionnel, l’agapé qui émerge quand on ne cherche plus l’amour, mais qu’on est capable de le donner, pour rien, dans une gratuité absolue. C’est la capacité de rencontrer une altérité. On sait que l’humain est androgyne, il pourrait être heureux tout seul. Mais si l’on revient au texte biblique, émerge une anthropologie où “il n’est pas bon que l’homme soit heureux seul”. Comme si, pour passer de l’état d’objet à celui de sujet, il fallait passer par la relation avec l’autre. Le mot amour devient le mot alliance. Une alliance entre deux libertés, entre deux sujets qui s’inclinent l’un devant l’autre. On n’est plus dans un registre de la complémentarité. L’autre n’est pas là pour combler le manque. Ce sont deux sujets. Et dans la relation entre ces deux libertés se révèle quelque chose de divin. Ce n’est pas un amour de dépendance, ni un amour de séduction, c’est une alliance qui porte du fruit. Le fruit peut être un enfant, mais aussi une œuvre ou bien le plaisir ! La communion qui parfois traverse une salle de spectacle ou un frisson nerveux semble courir le long de l' épine dorsale cela aussi est l' amour en action et dans tous les cas, c’est une façon de mettre unité au monde. Au cœur de la relation elle-même se révèle quelque chose de l’être entier.” Vous pouvez en parler avec toutes sortes d’experts, artistes ou thérapeutes, dont le travail est axé sur l’amour et le sexe dans leur rapport à la spiritualité. Pour pénétrer le coeur de ce triangle magique chacun vous le dira à sa façon , l’équation principale s’avère la plus simple : vivre = aimer. Peut-être parce qu’aimer réunit au plus près l’âme, l’esprit et le corps, et représente le seul chemin de l’incarnation. Un amour désincarné signifierait-il quelque chose ?

Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup Qui aime quand je t'aime.

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